Brazzaville a été la ville de célébration de la journée panafricaine de la jeunesse sous le thème, << jeunes, levons-nous et batissons l’Afrique>>, ce lundi 1er novembre 2021. Un cadre qui a permis par un dialogue intergénérationnel d’évoquer les questions qui contraignent la jeunesse africaine sous le patronage du Premier ministre congolais Anatole Collinet Makosso, qui s’est montré très instructif envers ces jeunes venus de divers horizons africains(Cameroun,Gabon, RCA, RDC, Rwanda, Burundi, Mauritanie, Burkina-Faso…).
L’éducation des jeunes filles et les infrastructures qui doivent accompagner, l’inadéquation formation-emploi, l’entrepreunariat, l’appropriation des TIC en Afrique et surtout par les femmes, la bonne gouvernance, le dérèglement climatique et les questions de sécurité ont constitué l’essentiel de ces échanges entre ces jeunes leaders et le Premier ministre congolais Anatole Collinet Makosso.
Il a encouragé la jeunesse à être au parfum, à profiter du cadre que leur offre leur gouvernement et de ne pas toujours se lancer dans des propos vindicatifs.
Ce dernier a répondu à la question sur le sommet Afrique – France qu’il ne considère pas comme le 28ème par l’absence des chefs d’Etats africains.
Une déclaration de Brazzaville a été lue et adoptée dans laquelle ont été mentionnées toutes les propositions de ces jeunes africains.
La journée a été riche en discours avec notamment de Berson Gambili Obam,coordonnateur du comité had hoc qui a appelé au renforcement des compétences des jeunes, du ministre de la jeunesse et sports, de l’education civique, la formation qualifiante et de l’emploi, Hugues Ngouélondélé, qui a expliqué la portée de cette journée, du secrétaire permanent du conseil consultatif de la jeunesse, Juste Bernadet Gavet, qui en a profité de poser le problème de la tenue de l’assemblée générale de l’organe constitutionnel dont il a la charge, de l’allocation du président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, lu par la secrétaire du conseil national du Cameroun.
En rappel, la journée panafricaine de la jeunesse le 1er novembre, tient ses origines de la charte africaine de la jeunesse adoptée en 2006, à Banjul, en Gambie.
