La pénurie de carburant observée dans les stations-service disparaitra d’ici deux semaines, d’après le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua répondant aux questions des sénateurs, le 10 août, à l’occasion de la séance des questions orales avec débats au gouvernement.
Selon Bruno Itoua, les prévisions en sa possession indiqueraient que le pays devrait avoir suffisamment de carburant pour garantir une autonomie et revenir à la situation normale, d’ici deux semaines.
Pour remédier à cette situation, le gouvernement a mis en place un plan d’actions d’urgence portant sur trois piliers qui sont : constituer en urgence les stocks ; mettre en place des contrats de longue durée qui assurent une fourniture abondante et suffisante pour à la fois garantir l’approvisionnement des stations d’essence et contribuer à la constitution des stocks et la subvention officielle sur laquelle le gouvernement travaille qui épargnera la SNPC des coût à supporter en cas de déficit à l’importation, a indiqué le ministre.
De son côté, la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) compte sur un programme important d’importation pour faire face à cette pénurie de carburant.
Par ailleurs, le ministre des Hydrocarbures a énuméré devant les sénateurs les raisons de cette crise qui, d’après lui sont autant d’ordre mondiale que national. Sur le plan mondial la rareté des produits dérivés du pétrole est la conséquence directe du conflit russo-ukrainien.
Au plan national, « cette crise est structurelle avec des réserves n’excédant pas une semaine de consommation. Le moindre dysfonctionnement et retard de production entraînent des perturbations dans la fourniture du carburant. La mise en arrêt de la Congolaise de raffinage qui couvre 60% du marché local constitue la raison technique de cette situation».
