Fête de la Toussaint : Les morts honorés par le ministre Émile Ouosso 

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Le ministre de l’énergie, Emile Ouosso, a déposé une gerbe de fleurs le mardi 1er novembre, au cimetière de Moukoundzi-Ngouaka, en mémoire des congolais et congolaises qui ont quitté la terre la terre des hommes. 

L’humanité célèbre le 1er novembre de chaque année la fête de la Toussaint. A cet effet, le gouvernement, par le ministre Ouosso a tenu à rendre hommage à ses fils et filles, en déposant une gerbe de fleurs au pied de la stèle érigée en mémoire des disparus. 

« La symbolique dans nos traditions comme dans celles des autres c’est appeler tout le monde à perpétuer dans nos mémoires collectives les disparus pour lesquels le temps n’a plus de limite pour eux », a déclaré le ministre en donnant la quintessence de ce geste.

Contrairement à d’autres cimetières de la capitale, notamment le cimetière d’Itatolo, où le manque de respect aux  morts est bien visible, le cimetière de Moukoundzi-Ngouaka a montré l’exemple. Pas d’occupation anarchique, les tombes ne sont pas entourées de hautes herbes, créant ainsi un sentiment de quiétude pour les passagers. 

«Dès ma nomination, j’avais opté pour une bonne politique d’assainissement. Nous sommes des bantous, les morts sont parmi nous, donc il faut les vénérer. Sur cette base, je mobilise les vendeurs des marchés, les confessions religieuses, et les quartiers.  A chaque saison sèche nous y travaillons pendant au moins deux et demi. C’est un repère des bandits, on viole les femmes, on dépossède les gens.  Quand il n’y a plus de hautes herbes, les gens circulent normalement, et aujourd’hui, les parents peuvent traverser de bout en bout sans être en danger, », a souligné Laurent Edgard Bassoukissa, maire de l’arrondissement 1, Makélékélé.