UN CONDAMNE PAR CONTUMACE ARRETE ET PLACE A LA MAISON D’ARRET DE DOLISIE

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Jean Jacques BALENDA qui avait bénéficié d’une liberté provisoire avant le jugement, a été rattrapé ce 12 mars à Nyanga dans le Département du Niari et placé à la maison d’arrêt de Dolisie où il a retrouvé son complice afin de purger sa peine.

Le Tribunal de Grande Instance de Dolisie, avait rendu son verdict, le 1er avril 2022 dans l’affaire de deux trafiquants de viande de chimpanzé et d’éléphant, interpellés en juin 2021 dans le district de Nyanga, Département du Niari. Les Sieurs Alexis MANGUILA et Jean Jacques BALENDA, avaient été condamnés à cinq (5) ans d’emprisonnement ferme, assorti de cinq millions (5.000.000) de FCFA d’amende solidairement. Ces deux condamnés verseront également à l’Etat Congolais, une somme de trois millions (3.000.000) de FCFA à titre des dommages et intérêts.

Les deux individus avaient été reconnus coupables des délits d’abattage, de chasse avec arme (PMAK) et munitions de guerre, détention, circulation et commercialisation de dépouilles d’espèces animales intégralement protégées (viande de chimpanzé et d’éléphant). Alexis MANGUILA et Jean Jacques BALENDA, avaient été interpellés en juin 2021 par les agents de la Direction Départementale de l’Economie Forestière du Niari et des éléments de la Police Nationale. Informé, le PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage) a apporté son assistance juridique et technique dans cette affaire.

Les deux trafiquants étaient tous deux poursuivis pour les mêmes délits. Pour le Directeur Général de l’Economie Forestière, Joseph MOUMBOUILOU « les Eaux et forêts, la gendarmerie et le PALF sont déterminés à lutter contre la criminalité faunique », avant d’ajouter que « tout délinquant faunique quel que soit l’endroit où il se trouve sera rattrapé par la justice ».  

Le chimpanzé et l’éléphant sont des espèces animales intégralement protégées sur les plans national et international. Ces animaux continuent à être décimés par les trafiquants de produits fauniques qui ont pour seul objectif de s’enrichir.  La République du Congo qui s’est engagée à protéger ces espèces animales en voie d’extinction reste vigilante et traque tous ceux qui entravent la loi en matière de protection de la faune sauvage.

L’article 27 de la loi 37/2008, du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées stipule : « l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national d’espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts ; pour les besoins de la recherche scientifique ».