Des querelles internes, la guerre des egos, des intérêts égoïstes sont souvent à l’origine des désaccords dans certaines familles politiques et leurs membres. L’UPADS, le principal parti de l’opposition congolaise n’est pas en marge de cette réalité. La désignation d’Honoré Sayi comme ministre de l’Energie et de l’Hydraulique dans le gouvernement Makosso, a bousculé et surpris son parti apprends-t-on. Cette nomination surprise, si elle en est une, ne fait donc que conforter les discordes ou le mal être que vit souvent les partis politiques, précisément ceux de l’opposition.
Pour avoir engagé son parti en allant au gouvernement sans le mandat de ce dernier, Honoré Sayi a trahi son parti l’UPADS et a donc été sanctionné en plus de perdre ses fonctions au sein dudit parti (porte-parole du parti ; président du groupe parlementaire de l’UPADS à l’assemblée, président du bureau de la coordination départementale de l’UPADS Niari, Député CEMAC ). Une réaction normale d’après l’intéressé qui n’a pas manqué de le reconnaitre en ces termes : « je vais donc me consacrer au service de la République et je prends congé de mon parti non pas pour intégrer ou créer un autre. Je vais servir la République. Au terme de cela, je reviendrai demander pardon à mon parti pour l’avoir trahi un moment ».
En effet, « l’honorable Honoré SAYI est déchu immédiatement de toutes fonctions qu’il occupait au sein de sa formation politique. Conforment aux dispositions statutaires et réglementaires de l’UPADS » pouvait-on lire sur la déclaration de la séance extraordinaire du secrétariat national tenue le 18 mai dernier au siège du parti, suite à son entrée au gouvernement. Il est donc désormais mis en à la « touche » en application des dispositions règlementaires statutaires de l’UPADS, à savoir l’article 188 ; en attendant que le problème ne soit tranché par le Congrès qui aura lieu après les législatives.
Seulement, mettre SAYI en réserve était-ce la décision la plus raisonnable ? Ou au nom de l’unité, le parti devrait-il tolérer l’intolérable ?
Pour des questions d’honneur et de dignité, ce bastion de l’UPADS ne devrait compter que sur ses partisans qui respectent scrupuleusement ses consignes, a signifié un membre de cette formation politique.
Toutefois, rappelons-le, la succession des suspensions au sein d’un parti, réduit considérablement sa mobilisation. Sur une analyse de ce parti, l’UPADS perd encore un grand cadre sur la longue liste des sanctionnés. Car, le cas Sayi n’est pas le premier, Clément Mouamba et Joseph Kignoumbi Kia Mboungou ont aussi à leur tour connu la suspension puis l’éradication suite à l’indiscipline et la désobéissance aux principes du parti auxquels ils ont fait montre. Seul Edouard Poungui a été réhabilité face à son comportement exemplaire, après s’être entendu par la Commission de contrôle et d’évaluation avant qu’un rapport ne soit adressé au Bureau politique en même temps au Conseil national.
L’histoire de Clément Mouamba est trop signifiante pour penser à ce qui peut arriver demain. Débauché par le pouvoir en place après le changement de la constitution en 2016, puni par son parti, l’Upads, Clément Mouamba, s’est vu nommé premier chef du gouvernement en rapport de son indiscipline au parti. Aujourd’hui, la situation est presque pareille. On est donc en droit de se poser la question si l’ancien député Cemac n’est pas en route vers la primature comme l’a été son doyen et frère Clément Mouamba.
Le mal est-l aussi grand ?
Alors, certains partisans estiment que ce n’est pas si terrible que l’opposition travaille avec la majorité, d’autres par contre ne croient plus crédibles le parti politique. Ces leaders de partis politiques seraient d’ailleurs traités de pacotille en raison de leur proximité, alliance avec le PCT.
Quoi qu’il en soit, les leaders de l’opposition congolaise et de L’UPADS en particulier auront énormément à faire pour mobiliser ou susciter encore l’intérêt des congolais à la politique pour les échéances électorales à venir, car une grande partie de la population n’y croit plus.
Le tolet qu’a entrainé cette nomination, et la façon dont cela a été géré, prouve à suffisance à quel point l’opposition congolaise est fragile. En même temps, cette politique de la majorité de piocher les cadres de l’opposition peut-être perçue comme le débauchage des cadres, une politique de diviser pour mieux régner afin de fragiliser davantage une opposition qui a déjà du mal à survivre. Avec cette façon de faire, on peut croire que, le Congo se dote officiellement d’un contre-pouvoir en panne de stratégies et contraint de subir les événements. L’incertitude plane désormais sur l’avenir.
L’UPADS a certes navigué entre radicalité, fermeté, allégeance et compromis, au gré des circonstances, mais tout le monde s’accorde à considérer qu’il est un grand espoir de la démocratie au Congo. Au-delà des péripéties que connait ce parti avec ses cadres et dirigeants, il poursuit la mission ou le combat politique de son président fondateur, selon les dires de ses fidèles partisans : « l’UPADS est un esprit, il ne disparaitra jamais, les hommes passeront mais le parti restera. »
Par ailleurs, notons que, le constat qui se dégage est qu’un poste ministériel au sein du gouvernement a toujours été donné à l’opposition. C’était le cas avec Claudine Munari, Nick Filla avant de devenir allié du PCT. Le cas de Sayi n’est donc pas une surprise.
Par Madeleine Mbombi
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