Dans l’objectif d’attirer les petites et moyennes entreprises européennes (PME) dans les Zones économiques spéciales (ZES) d’Ignié, de Pointe-Noire, d’Oyo-Ollombo et de Ouesso, le ministre Emile Ouosso, ministre en charge des Zones économiques spéciales, a reçu en audience, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Congo, Giacomo Durazzo.
Les deux personnalités ont échangé le 7 juin dernier, sur les modalités de coopération entre les différents pays membres de l’UE et le Congo.
Impliqué dans la diversification de l’économie nationale, le gouvernement actuel a placé le développement des zones économiques spéciales parmi les points clés. D’où le développement des ZES est d’une importance capitale.
Pour accompagner ces zones le gouvernement a opté pour l’instauration d’un partenariat public-privé. Un choix bien apprécié par l’ambassadeur de l’UE qui s’exprime en ces mots : «les PME sont des acteurs importants, car l’économie européenne est fondamentalement basée sur les petites et moyennes entreprises ».
S’agissant des avantages offerts aux investisseurs (l’exonération de l’impôt sur les sociétés pendant dix ans, l’impôt sur les revenus des personnes physiques pour les expatriés à 0%) par le gouvernement pour un climat d’affaires favorable, cet ingénieur agricole de formation a affirmé : «C’est déjà un début mais il reste encore beaucoup de travail à faire ».
Toutes fois, il a souligné la nécessité d’une bonne gestion économique pour réussir à intéresser ces entreprises et les pousser à s’implanter au Congo. Car, les problèmes de gouvernance économique sont perçus comme un frein à l’investissement extérieur.
«Dans ces zones, il y a du potentiel mais il y a aussi beaucoup de questions à régler. On peut développer ces ZES, mais il faut travailler sur la question de gouvernance parce que si vous avez des freins, les PME ne seront pas forcément intéressées à venir. Il faut travailler sur la gouvernance et les ZES », a-t-il poursuivi.
La redaction
